Depuis mars dernier, le plateau de Bateke ainsi qu’une partie de la commune de Maluku sont touchés par l’insécurité causée par le conflit entre les membres des communautés Teke et Yaka.

Cette insécurité n’a pas permis à la CENI d’organiser l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans une partie de Maluku où plus d’une dizaine de personnes ont été tuées par les miliciens Mobondo. Les derniers cas remontent au 28 juillet dernier au village Ibi où deux civils ont été tués. 

Vrai ou faux : Kwamouth doit être traité de la même manière que Bunagana, qui a atteint aujourd’hui un an depuis qu’il a été pris d’assaut par les rebelles du M23 en complicité avec le Rwanda. Quand aura lieu l’organisation de l’enrôlement dans cette partie du pays ? La CENI doit être indépendante et non politisée, comme on peut le constater.

Lydie Kapinga, experte en information et éducation électorale, retiendrait ce qui suit pour cet internaute :

La situation sécuritaire à Bunagana, une cité congolaise frontalière de l’Ouganda, reste préoccupante. Celle du territoire de Kwamouth (Maï-Ndombe) l’est également. Cependant, à Bunagana, l’armée congolaise et l’administration publique n’ont pas encore repris le terrain conquis par les rebelles du M23. Ce n’est pas le cas pour Kwamouth, où la situation sécuritaire s’est améliorée ces derniers jours, comme l’ont rapporté les autorités compétentes.

En effet, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas encore organisé les opérations d’enrôlement partout où la situation sécuritaire ne le permettait pas. Cela concerne notamment une partie du territoire de Masisi au Nord-Kivu, le territoire de Kwamouth dans la province de Maï-Ndombe, ainsi que le territoire de Rutshuru, dont fait partie la cité de Bunagana, dans la province du Nord-Kivu.

Pour le cas de Kwamouth, la commission électorale avait initialement programmé les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs du 26 juin au 10 juillet 2023, soit pendant 15 jours, avant de les reporter à une date ultérieure.

Cependant, pour ces cas exceptionnels (Kwamouth, Masisi et Rutshuru), la CENI a maintenu le même quota que celui de 2018 dans la loi portant répartition des sièges, afin de ne pas perturber la répartition déjà établie. La CENI attend toujours un retour à la situation sécuritaire normale pour procéder aux opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans ces territoires.

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