Vox Congo d’aujourd’hui tourne autour des désinformations suscitées par le meurtre du député national Chérubin Okende. Alors que la justice s’est saisie et enquête sur le dossier, dans la communauté ainsi que sur la toile, les spéculations vont dans tous les sens faisant craindre un regain de tension à l’approche des élections générales prévues en décembre prochain. Retour sur les circonstances de la mort de M. Okende.
Focus de la semaine
Fact-checking : Ce que disent les textes à propos de “l’appel au tribalisme”.
Le phénomène malheureux de discrimination tribale est un fait qualifié et réprimé par l’article 1er de l’Ordonnance-loi 66-342 du 7 juin 1966 portant Répression du racisme et du tribalisme.
Deux autres textes vont dans le même sens. Il s’agit de :
– Ordonnance-loi 25-131 du 25 mars 1960 portant Racisme et intolérance religieuse ;
– Décret du 13 juin 1960 portant Discrimination dans les magasins et autres lieux public.
Le régime des sanctions contre les actes de racisme et tribalisme est notamment défini dans l’Ordonnance-loi 66-342 du 7 juin 1966 portant Répression du racisme et du tribalisme, spécialement en son article 1er qui stipule ce qui suit : « Quiconque, soit par paroles, gestes, écrits, images ou emblèmes, soit par tout autre moyen, aura manifesté de l’aversion ou de la haine raciale, ethnique, tribale ou régionale, ou aura commis un acte de nature à provoquer celle aversion ou cette haine puni d’une servitude pénale d’un mois à deux ans et d’une a de cinq cents à cent mille francs, ou d’une de ces peines seulement.
Si l’infraction a été commise par un dépositaire de l’autorité que dans l’exercice de ses fonctions, la servitude pénale sera de six mois au moins et l’amende de cinq mille francs au moins.
Si l’infraction a causé une désorganisation des pouvoirs publics, des troubles graves, un mouvement sécessionniste ou une rébellion coupable sera puni de la servitude pénale à perpétuité. »