Focus de la semaine

La Commission électorale nationale indépendante a annoncé la fin d’identification et d’enrôlement des électeurs au pays. L’opération a duré quatre mois. Elle a été élargie à cinq pays étrangers à savoir, la Belgique, la France, le Canada, les Etats-Unis et l’Afrique du Sud où des Congolais résidents ont été enrôlés. La CENI avait organisé l’opération en trois aires opérationnelles qui ont eu chacune au total 45 jours pour inscrire les électeurs. Plusieurs difficultés ont émaillé cette opération. 

Fact checking : Une province en guerre, le Nord-Kivu (3,8M) vient après Kinshasa (4,4M) en termes de personnes enrôlées selon la CÉNI. Ainsi, le Nord-Kivu aura 48 députés contre 55 pour Kinshasa dans le futur parlement. Ça sent déjà l’infiltration.

« Lundi 24 avril 2023, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, indiquait, d’après le média en ligne actualite.cd, que « jusqu’au 17 avril, la centrale électorale a pu enregistrer 46 857 697 électeurs sur les 49 273 109 attendus, tout en promettant de dévoiler les chiffres enregistrés dans chaque province dans les jours qui viennent ».

Ainsi, à ce jour, les chiffres avancés dans cette rumeur ne sont pas officiels. Par ailleurs, ce n’est que le mardi 25 avril 2023 que la CENI a annoncé, dans un communiqué, « la fin des opérations d’inscription et d’enrôlement des électeurs sur l’ensemble du territoire national ». Pour l’heure, la CENI est en train de finaliser le nettoyage du fichier électoral avant de donner les chiffres exacts pour chaque circonscription et province.

En ce qui concerne la répartition des sièges à l’Assemblée nationale, il est prématuré d’affirmer que telle ou telle autre province aura autant de sièges. La loi sur la répartition des sièges n’est pas encore votée par le parlement ni promulguée par le chef de l’État. Les calculs de base pour répartir les sièges sont déterminés dans ladite loi, et tout se fait au prorata des enrôlés.

A voir les deux dernières lois portant répartition des sièges, la ville de Kinshasa a toujours obtenu plus de sièges à la députation nationale que le Nord-Kivu. Pour 2011, Kinshasa avait 51 sièges contre 47 pour le Nord-Kivu tandis qu’en 2018, c’était 55 pour la capitale et 48 pour le Nord-Kivu. Ceci étant, on peut apercevoir qu’en dépit de la situation sécuritaire délétère dans cette partie du pays depuis des années, la population s’active toujours à aller s’enrôler ».

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