Focus de la semaine

Suivez les réponses de manière détaillée ici :

Le début de l’opération d’enrôlement des électeurs est prévu théoriquement en décembre prochain, tel qu’annoncé par la Commission électorale nationale indépendante. Cette opération conduira entre autres, à l’inscription des nouveaux majeurs et à élaguer du fichier électoral, les électeurs décédés. Mais avant cette opération, la CENI doit acquérir le matériel commandé à l’étranger, dont le kit informatique et les cartes d’électeurs. En outre, il faut s’assurer de la validité de la loi portant identification et enrôlement des électeurs. 

Fact checking

Les nouveautés de la nouvelle loi électorale sur le mode de scrutin électronique ou semi-électronique violent le caractère secret des votes, qui crée une possibilité de manipulation matérielle des votes.

Discussion communautaire dans la province de l’équateur.

Le mode de scrutin électronique ou semi-électronique ne viole pas le secret de vote, car la machine est installée dans l’isoloir où l’électeur procède au vote individuel. La machine y imprime le bulletin que le votant reprend pour aller mettre dans l’urne devant témoins et observateurs.

Réponse de Nestor Maroyi, chargé de sensibilisation à la CENI.

Si la loi Tshiani exclut aux élections de 2023 Moïse Katumbi, les populations du territoire de Kasenga ne voteront pas.

Membre de la communauté dans le Haut-Katanga

« La proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale n° 06/006 du 9 mars 2005 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée à ce jour par la loi n° 17/013 du 24 décembre 2017 communément appelée « Loi Tshiani », car initiée par Noël Tshiani, un des acteurs politiques congolais, a été déposé à l’Assemblée nationale, le 3 décembre 2021 par le député national Nsingi Pululu. 

Cette proposition de loi veut notamment que l’accès à la présidence de la République soit uniquement réservé aux Congolais de père et de mère, de même que les fonctions législatives (député national ou sénateur). 

Cependant, à ce jour, cette proposition de loi n’a jamais été alignée au calendrier de l’Assemblée nationale pour être débattue en commissions techniques puis en séance plénière. Lors de la session ordinaire de mars 2022, elle n’a pas figuré parmi les 22 propositions et projets de loi qui ont été traités. Il en est de même pour la session en cours de septembre 2022.

Répondue par Lydie Kapinga, Experte en information et éducation électorale.

 

 

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