Lydie Kapinga, experte en information et éducation électorale, retiendrait ce qui suit pour cet internaute :

La situation sécuritaire à Bunagana, une cité congolaise frontalière de l’Ouganda, reste préoccupante. Celle du territoire de Kwamouth (Maï-Ndombe) l’est également. Cependant, à Bunagana, l’armée congolaise et l’administration publique n’ont pas encore repris le terrain conquis par les rebelles du M23. Ce n’est pas le cas pour Kwamouth, où la situation sécuritaire s’est améliorée ces derniers jours, comme l’ont rapporté les autorités compétentes.

En effet, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas encore organisé les opérations d’enrôlement partout où la situation sécuritaire ne le permettait pas. Cela concerne notamment une partie du territoire de Masisi au Nord-Kivu, le territoire de Kwamouth dans la province de Maï-Ndombe, ainsi que le territoire de Rutshuru, dont fait partie la cité de Bunagana, dans la province du Nord-Kivu.

Pour le cas de Kwamouth, la commission électorale avait initialement programmé les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs du 26 juin au 10 juillet 2023, soit pendant 15 jours, avant de les reporter à une date ultérieure.

Cependant, pour ces cas exceptionnels (Kwamouth, Masisi et Rutshuru), la CENI a maintenu le même quota que celui de 2018 dans la loi portant répartition des sièges, afin de ne pas perturber la répartition déjà établie. La CENI attend toujours un retour à la situation sécuritaire normale pour procéder aux opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans ces territoires.

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