La Commission électorale nationale indépendante (CENI) prévoyait de mener l’éducation civique et électorale pendant deux mois, soit entre février février à mars 2022. Selon le programme, pendant cette période, devaient avoir lieu la sensibilisation électorale, la vulgarisation des lois et la  communication publique sur la feuille de route et l’opération de la cartographie électorale des sites opérationnels et de l’identification et l’enrôlement des électeurs. Cette période est largement dépassée. Cependant, plusieurs disent n’avoir pas été sensibilisées sur l’évolution du processus alors qu’actuellement la CENI est au stade crucial de validation des données de la cartographie électorale. Des habitants interrogés par Vox-Congo ont des suggestions à la CENI concernant l’implantation des centres d’enrôlement des électeurs. 

À Oicha, dans le territoire de Beni confronté aux tueries des civils depuis 2014, les habitants demandent à la CENI d’augmenter le nombre des centres et les rapprocher de la population à cause de l’insécurité. A Mbandaka dans la province de l’Equateur, en plus d’augmenter le nombre des centres, l’on souhaite que la CENI facilite l’accès des personnes vivant avec handicap aux centres d’enrôlement.  Enfin à Kasongo au Maniema, on veut que la CENI facilite l’enrôlement massif des électeurs pour avoir plus de sièges aux législatives.

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