La République Démocratique du Congo (RDC) a ratifié plusieurs instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux relatifs aux droits humains, notamment la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Protocole à la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits des femmes, la Convention des Nations-Unies sur les Droits de l’Enfant, la Convention sur l’élimination de toutes les discriminations à l’endroit de la Femme, le Protocole d’accord de la SADC sur le genre et le développement, la Résolution 1325 des Nations-Unies.

Ces instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux proclament tous l’égalité des droits entre l’homme et la femme et constituent autant d’engagements pour la RDC à prendre des mesures légales et administratives pour la jouissance de ces droits par la femme.

Cependant, la réalité est tout autre, Selon le rapport de l’Union Interparlementaire, (Organisation mondiale des Parlements nationaux), publié en 2020, la RDC occupe la 104ème place sur 182 pays avec 17% de femmes au gouvernement, et la 150ème place sur 189, avec 12% des femmes à l’Assemblée nationale et 20% au Sénat. La femme est toujours confrontée à des freins sociopolitiques, qui ne lui permettent pas  d’avoir prise sur son avenir Ces limites sont, entre autres, les freins cultures à l’accès à l’éducation, « Elle peut ne pas étudier parce qu’elle finira un jour comme épouse dans la maison d’un homme » ; Peu sont de femmes qui terminent le cycle universitaire.

Dans ce numéro de VoxCongo Magazine,  des femmes s’expriment sur la manière dont elles se sont battues pour dépasser les préjugés et se positionner en politique. Des femmes des organisations de la société civile s’expriment également les stratégies mises en place pour convaincre les femmes du rôle important qu’elles doivent jouer dans la communauté à travers leur participation à la vie politique et leur accession au poste de décision publique.

L’invité de ce magazine, Jean Serge Lumu, est directeur de cabinet au commissariat général en charge des affaires humanitaires et sociales, genre, famille et enfants, dans la province du Lualaba. Pour lui, il faut renforcer l’éducation pour voir de plus en plus defemmes qui brisent les préjugés et se retrouvent dans des grandes institutions publiques.

L’initiative locale présenté dans ce magasine est celle de l’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement du Kasaï (FMDK), qui sensibilise les femmes et les jeunes filles sur leurs droits fondamentaux et les aide à dépasser les préjugés, aide les femmes à se positionner dans la vie politique et à apporter leur pierre à l’édifice du développement de la RDC.

Yoka Lye Mundaba nous raconte d’histoire d’un 8 mars, où certaines femmes s’étaient levées pour chamailler et réclamer leurs droits à celles et ceux qui sont élevés dans les plus hautes instances du pays.

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