Les chiffres concernant la malnutrition sont inquiétants pour la RDC. Les rapports des organisations des Nations-unies dont celui du bureau de coordination des Nations-Unies pour les affaires humanitaires (OCHA), affirme que le pays traverse actuellement une crise alimentaire jamais enregistrée dans le monde, avec plus de 20 millions de personnes touchées par la malnutrition.

Le magazine VoxCongo, le premier de l’année 2021, a été consacré aux situations de malnutrition dans les provinces du Kasaï-Central, Lomami et Kinshasa.

Au Kasaï Central, les cas de malnutrition sont de plus en plus fréquents, notamment dans les centres de santé de Saints Martyrs et de Kalemba Mulumba. La capacité d’accueil de ces centres est réduite, face au nombre de plus en plus élevé de cas d’enfants souffrant de malnutrition.

La commune enclavée de Kisenso à Kinshasa fait face à la même augmentation des cas de malnutrition, qui est considéré comme une honte pour certaines familles. A Kinshasa, comme dans d’autres régions du pays, la malnutrition n’est pas liée au manque de nourriture mais à l’absence de diversité de la nourriture du fait de la pauvreté. Pour éviter les phénomènes de malnutrition, la responsable de l’hôpital de référence de cette zone de santé recommande aux parents de donner à leurs enfants le soja, la viande, les légumes et les fruits, en diversifiant ainsi les apports nutritifs de façon peu onéreuse pour les familles.

« Un plan stratégique est mis en place pour lutter contre la malnutrition à travers la sensibilisation, notamment à une nourriture saine qui comprend les légumes et les fruits, à côté d’autres aliments, et à l’allaitement maternel. Nous avons commencé dans 4 provinces : Kasaï, Kasaï-Central, Kwilu et Nord-Kivu, avec un financement 502 millions de dollars », a annoncé le directeur du programme national de nutrition (PRONANUT), l’invité de ce magazine.

L’ONG Maman na Nzela na Développement (MND) a pris à cœur la question de la malnutrition dans la province de l’Equateur et s’est investie dans la prise en charge et la sensibilisation des populations sur les moyens de prévention de la malnutrition. Cependant, l’organisation fait face à plusieurs difficultés, notamment celles d’accès dans certaines communautés locales. Yoka Lye Mundaba, dans sa chronique, nous a également raconté l’histoire du chien de la patronne, qui est « bien nourri que la domestique ».

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