« La souffrance due à l’entrée de l’AFDL en 1997 et le nombre des malnutris enregistrés en 2003 nous ont poussés à créer notre ONG pour venir en aide à toutes ces personnes, femmes et enfants, confrontés à la malnutrition », fait savoir, à Voxcongo, Claudine Biongo, coordonnatrice de l’ONG Maman na Nzela ya Développement (MND), dans la province de l’Equateur.

La province fait face à un taux de 10% de malnutrition aigüe, selon le rapport du Programme Alimentaire Mondiale (PAM). L’ONG MND a initié plusieurs projets dont celui de la culture des produits vivriers comme le manioc, le maïs, et les patates douces, pour prendre en charge les cas d’enfants souffrant de malnutrition.

Dans son plan d’action pour l’année 2021, l’ONG « Maman na Nzela ya Développement » a prévu de descendre dans les communautés locales, mener des actions de sensibilisation à une nourriture saine afin d’éviter ce qu’elle appelle « épidémie » de malnutrition. Cependant, les ressources financières et matérielles manquent, et les restrictions liées à la pandémie de COVID-19 rendent les déplacements plus compliqués.

En République démocratique du Congo (RDC), l’UNICEF estime que 3,3 millions d’enfants de moins de 5 ans souffriront de malnutrition aiguë en 2021 dont au moins un million de malnutrition aiguë sévère. Ces données alarmantes sont le résultat de l’insécurité continue, des conséquences socioéconomiques de la pandémie de COVID-19 et de l’accès limité des enfants et des familles vulnérables à des services essentiels.

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